• [C&C- 2010]

    Ah ! Paris ! Noël ! Sous la neige ! Que c’était exceptionnel ! Que c’était beau ! Que c’était risqué…

     

    J’avançais dans la blanche avenue qui s’étendait devant moi dans le but d’atteindre le café dans lequel mon frère m’attendait depuis une bonne demi-heure maintenant.
    Un pas et je glissais, un autre et je glissais de nouveau, encore et je m’étalais pour toujours me relever.

     

     

    Le pire fut quand je dus marcher à quatre pattes jusqu’au poteau le plus proche pour enfin me hisser vers le haut sous les regards de tout ces parents et de leurs adorables bambins perturbés dans la contemplation des vitrines du Bon Marché. Ces grandes vitrines qui tous les ans sont le paradis des yeux pour les plus jeunes, un monde de joie, de beauté, de luxe que l’on peut se permettre d’admirer sans payer ! C’est Noël et on aime ça ! « Ou pas ! » m’aurait dit Bridget, ma meilleure amie.

     

     

    Le mieux fut lorsque je pris la jambe de ce bel Apollon pour un poteau et que je m’accrochai fermement à lui pour remonter en position debout, au bout de cinq minutes, à tâtonner le torse de cet homme magnifique en me demandant ce que les urbanistes avaient encore inventé pour décorer la ville, je me rendis compte que ce n’était pas une statut vêtue de vraie vêtement mais un vrai humain. Et rouge de confusion je n’avais pu ouvrir la bouche que pour dire un « oups », assez peu convaincant comme excuse vous en conviendrez. Mais cet homme était tellement musclé. J’en bavais rien qu’en y pensant. Sauf que après le oups, je m’étais écartée de lui et avais à nouveau glissé pour me retrouver les fesses dans la neige glacée.
    Le mieux, donc, ce fut ça.

     

     

    « Chacun sa vision des choses » m’aurait alors lancé mon frère sur un ton moqueur. Oui, c’est sûr, dans les deux cas je fus une espèce de clown sur patins incapable de tenir debout plus d’une minute. La risée de ces gens. Et puis je n’avais même pas réussit à prendre le numéro de ce grand brun ténébreux.

    Ce n’était pas exceptionnel, j’étais désormais habituée par cette étourderie constante. Et ça ne m’avait pas empêché jusqu'à maintenant de plaire aux autres et de garder mon boulot.
    J’avais tout pour plaire me disait-on, une grande fille mince, des longs cheveux brillant et toujours coiffés impeccablement, toujours plutôt bien habillée, un large sourire avec de belle dents alignées, des grands yeux bleus, des grands cils, une peau saine dont les pommettes rougissaient délicatement sous l’effet du froid, de la chaleur, de la honte ou de l’alcool, autant dire qu’elles avaient toujours cette teinte rosée... De plus j’aimais m’amuser et j’étais plutôt sociable, pas bien riche mais j’arrivais à joindre les deux bouts sans trop de problèmes.
    Tout pour plaire donc, sauf que j’étais une grande gaffeuse, pas une de ces filles qui loupe une marche une fois par mois alors qu’elles sont seule, non une de celles qui à chaque pas déclanchait une catastrophe ou l’hilarité d’une bonne dizaine de gens lorsque ce n’était pas une centaine. Pour certains ça frôlait le handicape, pour d’autre c’était plutôt attachant. La « princesse en détresse » comme on dit souvent.

     

     

    J’étais ça moi, une belle gaffeuse. Même lorsque je tenais une conversation j’arrivais à mettre les pieds dans le plat, c’était moins souvent mais c’était quand même là.

     

     

    J’aperçu enfin le café où mon frère m’attendait, une cigarette à la main, une tasse devant lui, les sourcils froncés et appuyant avec hargne sur son pauvre portable déjà en bien piteux état. Soit dit en passant, je pestais au même moment contre mon portable qui n’arrêtait pas de vibrer depuis déjà un moment et que je ne pouvais pas décrocher sous peine d’être encore plus en retard.

     

     

    J’adresse de grands signes de mains à mon frère, accompagné d’un « Youhou », enchaîné sur une longue glissade jusqu'à lui où je manquai de peu la chute avant de me retenir à un malheureux passant qui par gentillesse essayait de m’empêcher de tomber. Tout ce qu’il gagna celui là fut une douloureuse chute.

     

     

     

    -Coucou Ben ! Tu vas bien ? Lançai-je toute joyeuse.
    Sur la pointe des pieds je m’étais empressée d’essayer de lui coller deux baisers sonores sur chaque joue avant de glisser à reculons. Note à moi-même : me rappeler que les pentes des trottoirs sont à éviter pour plus de sûreté. Heureusement que mon frère était là pour me rattraper.
    -Attention ! Fais gaffe un peu !
    -Oups ! Lui répondis-je avec un sourire confus collé aux lèvres.
    J’attrapai mon portable qui venait encore pour la énième fois de vibrer.

     

     

    -Oups ! M’exclamai-je à nouveau en regardant d’un air surpris l’écran de mon tout nouveau portable tactile.
    10 appels en absence et 6 messages. Je parcourus vite ces derniers, qui étaient de plus en plus grossier.
    « Oublis pas que c’est maintenant notre rendez-vous. Je t’embrasse »
    « Ma chère grande sœur, bouge ton cul ! Bisous »
    « Tu l’as bougé c’est bon ? Bises »
    « T’es vraiment chiante à être toujours en retard ! »
    « Bouge ton gros cul de conne !!! Et plus vite que ça !!! »
    « Ma très chère sœur si tu n’es pas la dans 5 minutes je te laisse te démerder pour tes achats de noël, j’ai autre chose à faire que TES courses de dernières minutes ! »
    -Haaaa ! Mais tu vois bien que je n’ai pas beaucoup de retard ! Par rapport à d’habitude où j’ai une heure de retard là je n’en ai qu’une demi heure ! Je lançai avant de partir dans un rire forcé qui me semblait paraître naturel.

     

     

    - Ça fais une heure trente-six exactement que je t’attends chère princesse ! Me fit mon frère, la voix à la fois tintée d’une once de reproche et d’amusement.
    Ce n’était pas nouveau, j’avais toujours été comme ça et pour lui ça ne changerait pas. Que je fasse le vœux chaque année de devenir moins gourde ne marchait apparemment pas et l’expression qui disait qu’on ne pouvait pas aller contre le nature se révélait étonnement vraie chez moi.

     

     

    -Mais non, j’ai regardé il y a quelque minutes et je n’avais que une demi-heure de retard ! Me défendis-je.
    -Aujourd’hui, 24 décembre 2009, Prudence Hartford, jeune fille de 23 ans n‘a toujours pas compris que l’été et l’hiver nous n’avions pas la même heure… fit mon frère avec une voie exagérément caricaturale des présentateur télévisés.
    Oh… un regard vers la montre et je me rappelai enfin que je n’avais toujours pas changé l’heure depuis environ deux mois.
    -Oups ?!
    Mon expression préférée je crois bien ! Je n’avais jamais su quoi répondre à tous les reproches que l’on me faisait. Alors peu à peu j’avais adopté ce « oups » qui ne me lâchait plus ! Et même qui semblait de plus en plus ancrer dans mon langage.
    -Oh ! Quand même Prudence tu pourrais faire un effort ! C’est pour toi que je suis là !
    -Oui je sais ! Je suis désolée ! Je… suis désolée, excuse-moi !

     

    Après une dizaine de minutes à convaincre mon frère que de ma sincérité, nous partions enfin vers le bon marché. J’avais économisé assez pour faire des beaux cadeaux… à tout le monde ! Je ne manquais pas de le faire remarquer à mon frère. Essayant ainsi de lui faire comprendre que je n’avais encore aucun cadeau pour demain.

     

    Bon… après, le cerveau de mon frère est presque aussi rapide que le sont mes réflexes, autant vous dire qu’il est quasiment nul, on ne peut pas tout avoir non plus; moi le cerveau, lui les muscles. Du coup, dix minutes après j’étais toujours en train d’essayer de faire comprendre à Ben dans quoi il s’était embourbé en acceptant de m’aider à faire mes courses de noël.

     

    -En fait, j’ai encore rien pour demain ! Je lui lance de but en blanc, un sac dans la main gauche, un petit cadre photo dans la droite et les yeux allant de l’un à l’autre, hésitants.
    -Hein ? Oh non… Non, non, non !
    Un tantinet embarrassée, je me lance un peu maladroitement dans l’explication de l’absence quelconque de cadeaux : j’ai été vraiment prise par mon boulot et puis j’ai eu cette histoire compliquée avec ce mec, j’ai dû aider ma meilleure amie dans ses achats de Noël mais on a tellement été prises par toute l’agitation de cette période, la foule, les cadeaux qu’on ne trouvait pas, les chocolats chauds, les vins chauds, les marrons chauds, les chichis, les vendeurs de cacahuètes caramélisées et tout le toutim que j’en avais oublié mes propres cadeaux. Pour tout avouer on avait un eu abuser du vin chaud. Cette saveur de vin à la cannelle de notre petit marchand habituel, ça réchauffait bien l’estomac, ça enveloppait nos sens dans une brume chaleureuse, agréable… ce qui pour moi était bien dangereux.

     

     Raconter mes mésaventures à mon frère eut le don de le faire se calmer et c’est avec joie, comme il se doit à Noël, que nous continuions nos courses tandis que je continuais à papoter, racontant comment j’avais réussis à prendre un mec pour un poteau quelques minutes avant d’arriver.

    Après être rentrée dans un nombre de personne incalculable, dans un vélo à roulette, un poteau en haut des escalator, un mur et une montagne de peluches que j’avais vu s’écrouler sous mes yeux, nous avions réussis à acheter mon premier cadeau, le plus simple, celui pour ma nièce.

     

     

    Les petits c’est toujours plus simple, une boite de playmobil, un truc tout doux, une robe de princesse ou un costume de spider man et le tour était joué. Mais les mecs, les plus âgés ? Là c’était la galère ! C’est pour tout le monde comme ça, non ? Comment vouliez-vous que je trouve un cadeau pour mon frère de 30 ans, qui venait d’avoir son premier enfant ? Mission impossible. J’avais beau me forcer à réfléchir jusqu’au mal de tête, le seul cadeau qui me venait à l’esprit était une cocotte minute, celle de la pub qui s’ouvrait facilement. De toute façon vu qu’il était avec moi je ne pouvais pas vraiment m’atteler à la tâche.
    -Et pourquoi pas euh… Un tableau ? Une belle photo ? Me propose mon frère dans une dixième tentative pour trouver un cadeau à mes parents.
    -Ben tu veux qu’ils les mettent où ? Entre le piano, les dessins de ta fille, les nôtres de quand on était petit, entre les photos et les peintures ? Je lui réplique un brin cynique.
    -Bon ben alors… Une housse de couette.
    -Ça va pas ? T’as vu le prix que ça coûte une belle housse de couette ! C’est au moins 150 euros ! Je soupire désespérée par la galère qui m’enveloppe petit à petit.
    -Ben je croyais que tu avais plein de sous …
    -Ha ouais… c’est vrai…
    -Ben voilà, rigole mon frère, tu vois qu’on va y arriver !

     

    Toute l’après midi fut comme ça… dure et imprévisible. A chaque fois que mon frère me proposait quelque chose je lui disais non pour finir par dire on va voir et enfin revenir deux fois voir si c’est vraiment bien avec petit arrêt au rayon vêtements de temps en temps par simple « curiosité ».
    L’habituelle course aux cadeaux. Trois fois plus impossible dans mon cas que dans celui de Monsieur-tout-le-monde… Parce que : un c’est de toute façon super dur de trouver LE cadeau qui fera plaisir et qui ne sera pas rangé dans un coin de la maison sans ne jamais plus être regardé. Parce que deux, je suis à la bourre. Et parce que trois… je suis une grande pas douée, ce qui ralentit considérablement la tache ! 

     

     

    J’étais prête, habillée, maquillée, talonnée. Clefs en mains, manteau, gants, bonnet et écharpe revêtus.
    Haaaaa ! Enfin ! J’ai réussis à tout finir a temps !
    Enfin tout… tout est relatif comme on dit. J’ai réussis à faire tous mes cadeaux mais j’avais bel et bien raté le gâteau que j’avais promis de faire pour ce soir. Il était là, posé sur le buffet de mon petit appartement et le glaçage sans consistance continuait à dégouliner dans le plat dans lequel il était posé.
    Plus tôt, je l’avais observé quelques minutes après l’avoir achevé, avant de me précipiter avec une fureur que je ne me connaissais pas sur mon manteau, mon sac et mes clefs, m’engouffrant dans le froid glacial de l’hiver. Et me précipitant sans chute jusqu’au pâtissier le plus proche et encore ouvert à cette heure là. Un pâtissier pas tout près de chez moi, un pâtissier de luxe. J’avais acheté une énorme bûche au caramel et chocolat, dont les décorations étaient finement travaillées. J’étais revenue un peu plus tard chez moi bûche sous le bras pour me préparer à la soirée qui s’annonçait déjà fort prometteuse à ce moment là.
    A présent je ne pensais plus à rien, j’étais prête et heureuse de ne plus avoir rien à faire. Maintenant c’était mon frère et sa femme qui allaient nous dorloter moi, nos parents et sa fille.

     

    Je fermais à clefs, reprenais mon sac et le gâteau, et descendais l’escalier. Il ne m’avait pas fallut plus de deux étages pour commencer le listing des gaffes de la soirée. Je m’étais soudain aperçu que j’étais partie sans aucun cadeau et avais brusquement fait volte face m’écrasant royalement sur les marches de l’escalier. La bûche entre moi et le sol.

     

    Je m’étais mise à pester tout d’abord intérieurement « merde, merde, merde ! » avant de peu à peu hausser le ton jusqu'à crier « Mais merde ! MERDE mais c’est pas possible ça ! Pourquoi ça m’arrive à moi ?! ».

     

    Je vérifiais fébrilement l’état de la bûche avant de refermer, presque rassurée, la boite. Le gâteau n’était pas si amoché que ça… juste un peu aplatit.
    -Ça va comme tu veux Prudence ? Il se passe quoi ? Me lança mon voisin à l’étage du dessus.
    -Tout va bien ! Tout va bien ! Je gère !
    Ouai enfin, plus ou moins. Je venais de m’étaler j’allais être en retard, pour changer, et je m’étais fait mal au pied.
    Boitillant je grimpais les escaliers dans le sens inverse pour atteindre mon étage. Mes sacs toujours en mains. Je saluai mon voisin et tentai en vain de ne pas paraître trop bancale devant lui. Je venais de le dépasser lorsque sa main me pris les sacs que je tenais encore. Avec un sourire piteux je le remerciai. Après tout, pourquoi devrais-je lui cacher mon don particulièrement horripilant à me foutre toujours dans la merde ? Il était presque autant habitué que moi depuis le temps que je le connaissais.

     

    -Tu veux peut être que je t’aide à descendre tous tes paquets Prudence ? Me coupa la voix de mon voisin lorsque nous arrivâmes devant mon appartement. J’ai un peu de temps devant moi si tu veux…
    -Oh merci Philipe ! Tu es vraiment tellement gentil ! Je m’exclamai sincèrement soulagée.

     

    La neige avait cessée dans la journée pour laisser place à un froid givrant. Je tremblais de peur rien qu’en pensant au nombre de chutes que j’allait devoir endurer. J’attrapai alors mon portable dans mon sac pour appeler mon frère lorsque j’arrivai devant son immeuble pour qu’il descende et vienne chercher les paquets les plus fragiles.
    -Allo ?
    -A l’huile ! Me répondis mon frère à l’autre bout du fil.
    -T’es pas drôle, le club Dorothé c’est finit ! Dis moi Ben j’ai besoin d’aide là ! Je suis en bas de chez toi et…
    -Tu veux que quelqu’un t’aide histoire de ne pas écraser le merveilleux gâteau déjà pas brûlé que tu nous as fait ? Me coupa Ben.
    Comment diable avait-il deviné que j’avais fait brûler le gâteau ? Je ne me laissai pas démonter pour autant et continuai sans même montrer que j’avais entendue le moindre mot de ce qu’il venait de gentiment me balancer à la figure.
    -Et donc j’ai pleins de cadeaux dans le coffre et j’ai le gâteau plus mon sacs et mes chaussures. Donc si tu veux… j’ai besoin d’aide pour tout porter jusqu'à ton appartement que tu n’as pas au rez-de-chaussée vu que tu es pas tout à fait ce qu’on appelle un homme riche !
    -Je t’envoie Clém. Me répondis mon frère toujours mort de rire de sa lourde blague.
    -Qui ça ?
    Devant qui allais-je devoir encore me ridiculiser…
    -Clément ! Tu sais bien ! Le cousin de nos cousines, Charlotte et Marine. Elle sont là ce soir et avec lui parce que… j’en sais rien d’ailleurs. Toujours est-il qu’ils sont là et que le pauvre ne sait pas quoi faire pour nous aider.
    -Parfait ! Je m’exclamai. Dis lui de descendre je suis juste en bas.

     

    A ce moment là, vous voyez ? Celui là où je raccroche le téléphone devant le coffre de ma voiture. Ben à ce moment là j’étais très loin de m’imaginer que dans n’importe quel moment les situations ridicules qui m’arrivaient pouvaient ressurgir. J’étais à milles lieux de penser que j’avais vu ce cousin éloigné bien plus récemment que dans les lointains souvenirs de mon enfance. J’étais aussi à milles lieux de m’imaginer combien il avait changé sans son appareil dentaire ses boutons et sa voix raillée.

     

    J’attendais Clément dans le froid glaciale le nez rouge à force de me moucher. Et je l’ai vu surgir de l’immeuble au début je n’ai pas tilté. J’ai essayé de le regarder jusqu'à ce que je comprenne qui il était et que je me cache le plus vite possible, accroupie derrière la voiture. Bien trop tard sûrement. Parce qu’il a surgit devant moi prêt à m’aider.

     

     

    -Je… euh… je crois que j’ai fait tomber mes… euh quelque chose. Lâchai-je dans un bégaiement proprement stupide.
    Je fis semblant de trouver ce que je cherchais et fourrai ma main dans ma poche plus vite que l’éclair. Son rire éclata, fort et majestueux dans le silence hivernale. La neige se remit à tomber à ce moment là.

     

    Nous remontâmes en haut en silence après quelques mots polis, sacs en mains. M’avait-il reconnu ?
    Moi, même si j’étais particulièrement étourdie, je ne pouvais que me rappeler de ce moment de ma journée.
    Avoir en face de soi le poteau humain, ça n’était pas rien tout de même !
    -Salut ma beeeelle ! M’accosta Charlotte, toujours aussi exubérante.
    -Salut Charlotte. Marine ! Comment allez-vous ? Je m’exclamai heureuse de revoir mes deux cousines. Je ne savais pas que vous veniez, je suis désolée je sais même pas si il y aura assez de gâteau…
    -En même temps vu la gueule qu’il à. Explosa de rire mon frère en arrivant le gâteau à la main.
    La joie et la bonne humeur c’est bien ce qu’on ressentais ce soir là. Tout le monde riait. Tout le monde était heureux. Et c’est dans cette atmosphère de bonheur que nous mangions.

     

    -Quelle est mignonne ma petite nièce. C’est la plus belle gouzi gouzi. Gagatai-je juste avant qu’on me l’arrache des bras de peur que je ne me prenne les pieds dans quelque chose…
    Et ils ont bien fait parce que quelque minutes plus tard en allant dans le salon pour voir ce que le père Noël avait déposé, je me prenais joliment les pieds dans le tapis et m’écroulais au pieds de Clément, lequel dans un grand éclat de rire me fit remarquer que je ne changerais jamais et qu’il était heureux de la façon dont je l’accueillais à chaque fois que je le croisais.

     
     
     
     

    Rouge de honte je lui demandai alors s’il m’avait reconnue. Bien entendu. Simplement, il a ce que je n’ai pas… du tact.



        

     

     

    Histoire écrite par moi et illustrée par Carty dans le cadre d'un concours sur "feu" le forum crazy sims. ça avait été le projet que j'avais le plus aimé de tous les concours d'écriture, juste par la présence de Carty !

    Je suis bien triste d'ailleurs qu'elle ne soit plus dans le mds. Mais après tout il y a une fin a tout comme on dit. En tout cas une des meilleures rencontre que j'ai pu faire depuis que je suis dans ce mds !


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